Saint Empire Xblast [S.E.X]
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Pour la Gloire du Genei Ryodan et le Toujours Très Saint Empire Xblast !
 
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 La geste d'Odon

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Chevalier Cain
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MessageSujet: La geste d'Odon   La geste d'Odon Icon_minitimeDim 22 Oct - 16:43:43

Par Odon

Citation :
J'ai récupéré ce texte de présentation sur le forum SWC.
Si je peux le poster ici, la suite fera l'objet d'une réponse. Sinon, j'attendrai qu'il soit déplacé.

[sex] odon a écrit:
Voilà, je sais que je ne me suis pas présenté de façon très convenable en arrivant dans l'alliance. Alors je me suis dit que j'allais vous raconter l'histoire d'ODON. Merci d'avance à ceux qui auront le courage de tout lire.

La lumière pâle d'une bougie faisait danser les ombres autour d'odon. Sa séance de méditation prenait fin en même temps que la nuit. Après cette plongée en lui-même, à chaque fois, il ouvrait des yeux neufs sur les objets qui l'entouraient. Mais chaque fois, c'est sur cette humble flamme que son regard se posait. Et là, au milieu de sa cellule austère et solitaire, des bruits, des saveurs, des parfums, et mille autres sensations remontaient du plus profond de sa mémoire et qui le faisaient revivre ce pour quoi il en état arrivé là.

Odon avait dépassé l'âge scolastique lorsqu'il ressentit pour la première fois le besoin de remplir sa vie d'autres choses que celles procurées par le labeur quotidien.

Conformément à l'usage, ses parents l'avaient confié, dès sa naissance, aux "Eduqueurs" afin que tous les savoirs nécessaires lui soient transmis.
Parvenu au terme de son cursus, il fut versé dans un corps d'armée d'infanterie légère, spécialisée dans l'infiltration. C'était la Loi. Et nul n'y échappait.
Après avoir servi de manière moyenne dans cette arme, il lui fut demandé de choisir un métier. Il opta pour celui de graveteur. Sa tâche, noble et ingrate, consistait à graver à l'aide de paléo-outils, les chroniques antiques des gestes de héros.
Il s'agissait de compiler, puis transcrire, des textes vieux parfois de plusieurs millénaires. Noble sa tâche, car elle alimentait la mémoire de ses frères. Ingrate, parce que son travail anonyme était souvente fois remisé dans les alcôves sinistres du palais capitulaire.

Un jour, alors qu'il traduisait la saga du célèbre Méta Baron, il fut pris d'un étrange malaise. Etait-ce la débauche de violence contenue dans ses lectures, il se le demandait encore, assis devant sa chandelle.

Il décida de se retirer du monde. Un monastère. Son univers serait là.
Il fut accepté en tant que Novice au sein du Clergé et revêtit la tunique pourpre des adorateurs de Cthulhu. Son temps désormais se partageait entre les travaux des champs qui permettaient au monastère de vivre en autarcie et la méditation trans-dimensionnelle, source d'énergie.

Excellent élève, il fut ordonné Ghana Mineur, puis Ghana. Et lorsque le patriarche de la communauté s'en alla rejoindre les éons tumultueux, c'est tout naturellement qu'il fut élu Grand Ghana.
La vie coulait, étrangement sereine au milieu de jardins et de salles voûtées propices aux confidences que les grands de son monde ne manquaient pas de venir déverser à longueur de temps.
Ils venaient, et Odon en était conscient, se régénérer au coeur du monastère, plus par obligation que par besoin. Mais durant ces moments, les soubresauts du monde lui parvenaient par la bouche de ces géants assoiffés de gloire et de puissance. C'était sa source unique et suspecte d'informations.

Il savait la paix précaire, mais ne doutait pas du bon sens des hommes. Celui-ci leur interdirait tout conflit suicidaire.

Puis la rumeur. Puis le bruit. A mesure que les visites des princes s'espaçaient, il apercevait au delà du dôme de protection des bandes armées qui s'enhardissaient jusqu'à poser les mains sur le fluide hyperconducteur qui isolait le domaine.

Les bandes devenaient foules. Leurs visages portaient les stigmates de la faim et de la folie.
Odon décida de rompre un des voeux et il partit pour la cité mère de Gattaka. Son but était de prendre le pouls du monde et d'interroger les princes sur la présence de ces pauvres hères sur les chemins.

Au palais, il fut reçu par le Connétable Félonius qui l'informa de l'absence de tout membre de la famille dominante. C'était la guerre.
La conscription avait vidé les foyers et chaque atome de ressource était destiné à l'effort de guerre.
Contre qui? Le connétable partit dans une explication vague qui cachait mal son irritation. Après tout, il était moine, il n'avait qu'à retourner prier avec les siens et laisser les affaires publiques aux dignes représentants de la caste guerrière.
Il prit donc le chemin du retour. Chemin jonché de débris divers et parmi eux, des restes humains.

Odon se hâta de rentrer au monastère afin de réunir le Chapitre de son ordre.
Ce n'est qu'en arrivant au bout de la troisième sangle industrielle qu'il aperçut une colonne de fumée noire monter de là même où son fief se tenait.

Chaque pas lui coûtait un effort surhumain. La fumée s'estompait et à présent, il sentait dans l'air environnant une odeur putride d'archéo-tombeau.

A son arrivée sur les marches du portail du domaine, il vit que le dôme était désactivé. Les moines-gardes étaient absents. Il pénétra dans l'enceinte et ne reconnut pas le havre qu'il avait quitté quelques jours auparavant. Les couleurs et parfums des jardins avaient fait place à une plaine désolée, labourée par d'improbables engins.

"Maître, le repas est servi" annonça une petite voix derrière lui. Il s'extirpa de ses songes et se redressa. Dans l'embrasure de la porte, un enfant souriant lui montrait la table dressée dans la salle commune. Il caressa la tête de l'enfant juste comme il passait à sa hauteur puis se saisit du tableau synthétique où les rapports de la nuit étaient inscrits.

Patrouille 1 : RAS Patrouille 2 : RAS Patrouille 3 : RAS. Production ininterrompue des ressources mères.
Message du Comité: "Intronisation de deux nouveaux sages reportée. Attaque d'un convoi sur la route AGT 456.

Une nuit calme, que Cthulhuh fasse qu'il y en ait d'autres. "
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MessageSujet: Re: La geste d'Odon   La geste d'Odon Icon_minitimeDim 22 Oct - 16:44:18

par Odon

Citation :
Le premier repas de la journée consiste en une cérémonie à laquelle tout membre du clan est tenu de participer. Une cinquantaine d’hommes, de femmes et d’enfants le préparent à tour de rôle afin que tous se côtoient au moins une fois par jour. Pas de cérémonial toutefois. Le fait de se prouver à chacun le soutient mutuel nécessaire à la bonne marche de la vie en communauté reste l’unique obligation.

Tandis qu’Odon absorbait son schlimi farci, un soldat de l’endogarde se présenta à la porte. Odon alla à sa rencontre.
« -Qu’y a t il fils ?
- Mon père, je crois que vous devriez venir voir par vous même »

Il quitta la salle commune et suivit l'endogarde jusqu'à l'autel de contrôle. Que se passe-t-il?
Mon père, il semble que nos voeux soient exaucés. Nous ne sommes pas seuls, regardez, un message nous a été adressé.
Eh bien que contient-il?
Heu... Nous sommes en train de tenter de le décrypter mais il semble qu'il ait été envoyé par une entité plus développée que nous.


Au milieu des vestiges de son monastère, Odon cherchait à comprendre. Certes, il n’était pas difficile de deviner les circonstances de ce désastre mais les motifs lui échappaient..
Il trouva dans l’ancien champs de sarrasin un de ses disciples laissé pour mort par les pillards.
Il n’était que légèrement blessé et son immobilité n’était due qu’à sa terreur.

Odon apprit de ce rescapé que quelques heures après son départ, un groupe de jeunes gens s’était présenté à la porte principale. Ils avaient d’abord demandé un peu de nourriture. Devant l’impassibilité des gardes, ils avaient ensuite hurlé, supplié, expliquant que toute la région n’était qu’un cimetière à ciel ouvert et que toute pitance avait disparu.
L’intendant avait finalement été appelé et, devant ces zombies plus morts que vifs, il avait décidé d’ouvrir la porte pour leur venir en aide.
Il s’agissait d’un groupe de 12 jeunes hommes, tous en piteux état. L’intendant avait donné des ordres pour que leur soient fournis des vivres de des vêtements neufs.
Le disciple pleurait plus qu’il n’articula les mots qui suivirent. Comme animés par une haine indescriptible, ils s’étaient jeté sur l’intendant armés de dagues lasers. Ils avaient ensuite ordonné que le dôme de protection soit désactivé. Devant l’immobilité des frères et sœurs autour d’eux, ils avaient coupé net la main droite de leur otage. C’est alors qu’ils furent obéis.
La suite ne fut qu’un déferlement d’une masse gigantesque. Le disciple eut le temps de voir ses frères et sœurs se faire massacrer à coups d’armes blanches. Les gardes avaient essayé de résister mais ils avaient été engloutis sous le nombre.

Comme des sauterelles, la nuée repartit après s’être repue de son butin.

Odon trouva dans le champs de ruines quelques autres rescapés. Ensemble, ils fouillèrent les lieux, donnèrent une sépulture à leurs morts et rassemblèrent tout ce qui pouvait encore être utile.

Treize, ils étaient treize à cheminer, péniblement, dans le désert auquel avait fait place la grande cité. Parmi eux, trois gardes désarmés. La petite troupe se frayait un chemin au milieu d’une brume nauséabonde, quand ils entendirent une clameur provenir de la vallée. Tous furent d’avis de rebrousser chemin. Ces cris ne pouvaient avoir été poussés que par des êtres dénués de toute humanité. C’était l’avis du groupe. Mais Odon, après avoir déposé son sac, leur lança :
« Restez ici, cachez vous et n’attendez mon retour que deux jours. Dans deux jours, si je ne suis pas revenu, partez vers la côte et cherchez refuge au monastère du Lardoré. »
Ils avaient tous envie de lui demander quelle mouche l’avait piqué. Mais, la tignasse et la barbe blanche d’Odon imposaient le respect. Ils n’attendraient pas deux jours, voila tout. Puisque le Grand Ghana voulait courir au suicide, il leur semblait préférable de retenir les mots qui brûlaient leurs lèvres.

C’est ainsi qu’odon se présenta seul et sans arme, vêtu de sa robe de moine, au campement tout proche.

Son arrivée ne fut pas immédiatement remarquée. Il marchait d’un pas résolu vers le centre de ce cloaque où un feu perçait le brouillard.

En fait de feux, il s’agissait de trois énormes bûchers alimentés de manière anarchique par des bourreaux de tous âges. Odon surmonta son dégoût et s’approcha encore, il devina que le brouillard était dû à cette énorme abomination. Plus près encore, il distingua les membres des corps qui se consumaient dans les brasiers.
Affichant une parfaite sérénité, il décrivit un arc de cercle autour des bourreaux et vit un petit attroupement à l’allure moins sauvage. Au centre du groupe, il reconnut le fils cadet de Fellonius, Barbizon.
A environ 50 pas, Odon s’immobilisa et lui cria : « Puisse la paix des très Hauts abreuver tes jours, Barbizon, que tes mains recueillent celles d’un vieil homme fatigué. »
Sans aucune surprise, Barbizon fixa le nouveau venu.
« Mes mains ne recueillent que le sang des impies qui comme toi ont aveuglé le monde. » La colère de mes …amis t’a épargné semble-t-il, mais tu succomberas à la folie qui t’a fait venir à moi. »
Un cercle s’était instantanément formé autour d’Odon. « Laissez-le, il m’appartient » Barbizon fendit la foule abrutie pour venir jusqu’à lui. Ainsi il ne s’était pas trompé : Barbizon faisait figure de chef de bande et il connaîtrait l’honneur de mourir de sa main.
Le cercle s’écarta jusqu'à former une arène de chair autour d’eux.
« Ne me rejette pas, je viens en paix. Je suis venu aux nouvelles comme jadis je l’ai fait chez ton père. Explique moi tout ceci, et si ma vie te répugne alors laisse la suivre un autre chemin que le tien. »
« Expliquer quoi ? Barbizon avait hurlé. Que les guerres incessantes ont eu raison de nos raisons, à force de larmes, de sang versé, de privations, et d’humiliation ? A quoi pourrait me servir de te brosser un tableau que tu as fui toute ta vie ? Tu as choisi ta voie, celle des puissants. Mais ils ont trouvé plus puissants et dorment maintenant entre deux lunes pour l’éternité. Quant à moi, mon chemin passe par ta destruction car tu fais partie des vieux symboles que nous devons oublier. » En prononçant les derniers mots, Barbizon avait extrait de son fourreau une lame magnifique et la pointa vers Odon.
« J’ai choisi de vivre sous les bienfaits de l’esprit et du corps conjugués, refusant les désirs pour accéder à la sagesse. Tu ne peux m‘accuser d’avoir causé vos tourments. Je suis contre la guerre, et tu le sais, toi qui t’avances pour me tuer. Mon habit m’interdit de me battre. Par respect envers celui que je sers, laisse moi m’en débarrasser et défendre une vie pour toutes celles que tu as moissonnées. »
« Très bien, vieux lourdaud, bats toi en homme, tu mourras peut-être en sage. »
A peine odon avait-il délacé les fermetures de sa robe que Barbizon fit siffler la lame dans les airs. Un simple pas de côté lui permit d’esquiver le coup et ce faisant, d’enfoncer dans le cou de son adversaire un simple doigt. Barbizon trébucha puis, reprit contenance jusqu’à ce que le sang, qui s’échappait de sa jugulaire, ait déserté entièrement son corps. Il tomba lourdement et s’empala sur sa propre lame.
Odon s’empara de l’arme de Barbizon, la brandit vers le ciel et tonna : « votre monde ne désire pas ma mort, votre monde ne désire plus de mort. Soyez le renouveau que vous attendez tous et ne vous laissez pas entraîner dans les limbes de votre bestialité. Donnez vous la chance d’être autre chose que des fils pour vos pères morts. Soyez les pères d’une humanité nouvelle, soyez les seigneurs de la terre et non ses bourreaux.. Je peux vous montrer un chemin libre de contraintes, mais semé d’embûches, qui vous mènera vers les paradis perdus. Soyez, vivez, votre lutte s’achève. La création commence. »
Odon avait oublié qu’il parlait à une foule d’abrutis. Ses mots avaient portés aussi loin qu’un pet de schlimi face à la tempête. Mais sa victoire contre Barbizon avait eu le mérite de les abrutir encore plus. Ce qui lui permit de s’extraire, rapidement mais sans empressement, de la foule qui l’entourait.
Il reprit le chemin vers ses disciples sans se retourner.
Et, quand il fut hors de vue, il se mit à courir comme un lapin apeuré.


Alors ce décryptage, ça vient oui ou non ?
Maître, il semble que ce message émane d’un souverain inconnu du nom improbable de Marmiton.
Nous avons du mal à traduire certaines choses tant la technologie qu’il utilise est supérieure à la nôtre.
Mais il est question de canidés sauvages regroupés en alliance.
?... Vérifiez vos traducteurs, ou faites vous remplacer, vous me semblez fatigué.
Je veux une traduction cohérente avant de tenter de répondre.
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MessageSujet: Re: La geste d'Odon   La geste d'Odon Icon_minitimeDim 22 Oct - 16:44:50

Par Odon

Citation :
Deux jours. Il leur avait demandé deux jours, et ses disciples ne lui avaient pas accordé une seule nuit. C’est avec une extrême lassitude qu’Odon s’assit à même le sol et qu’il entama une séance de méditation. Il cherchait à se replonger dans les ambiances passées afin de retrouver le goût de l’énergie perdue. O merveille des merveilles, troublante félicité que de sentir le goût du miel quand ce qui vous entoure n’est que cendre. Et ces rires, ces voix qui montent dans la solitude de l’instant… Solitude ? Ces voix semblent tellement réelles, trop pour émerger des souvenirs. Odon ouvrit un œil, puis, le deuxième appelé rapidement à la rescousse. Les gueux du campement qu’il avait fuit était là. A portée de postillons. Ils étaient assis autour de lui, trop calmes pensaient Odon. Peut-être hésitent-ils encore quant à la manière de me dépecer.
C’set une autre réponse qui vint le troubler.
« Tu as détruit l’homme qui nous guidait. Tu t’es emparé de son épée de pouvoir et tu as fui. Nous t’avons pourchassé et nous t’avons trouvé. Tu as une dette envers nous. »
Odon prit l’épée de Barbizon par la lame et la tendit à son interlocuteur.
« Non, elle est toi maintenant. Ta dette est bien plus grande, tu devras nous montrer le chemin que tu as promis ».

Ainsi, Odon, abandonné par ses derniers fidèles, fut recueilli et honoré par les barbares sans âmes qui lui avaient arraché son paradis.
Il les mena vers les ruines de l’ancienne Gattaca. C’était là qu’il voulait revivre.
Et pour commencer, il fallait trouver un sens à donner aux travaux qui s’annonçaient. Sans trop de difficulté, il imposa un nouvel ordre. Retrouver la sapience et en teinter le quotidien de ses enfants. Car c’était bien de cette façon qu’ils les voyaient tous. Des enfants qu’il devrait guider jusqu'au jour de sa dernière aube.
Cinq cycles complets furent nécessaires pour faire disparaître les dernières traces du cataclysme. Période durant laquelle les anciens nobles furent oubliés.
Mais l’oubli n’efface pas les absents. Ils ressurgissent un jour et réclament leur place dans le présent. Il en fut ainsi pour les nobles, enfin, ceux qui avaient survécu à la guerre.
Ils revinrent, feignant d’ignorer ce que leur cupidité avait provoqué.
Odon fut ferme et magnanime. Ils pouvaient reprendre place auprès du peuple mais non au-dessus de lui. Ils devaient désapprendre la guerre, se séparer de leur morgue et endosser une humilité qu’ils ne connaissaient pas.
Ils refusèrent. En partant, ils promirent à Odon de revenir, plus forts et plus nombreux pour prendre ce qu’on leur avait refusé.
Odon insuffla alors une autre direction à son petit monde. Il fallait devenir plus fort que les plus forts, repousser les menaces et pour ce faire, construire des armes.
Les premiers assauts furent plutôt des escarmouches. Les ennemis étaient des mercenaires à la solde des renégats. Puis les attaques se firent plus violentes. Et Odon se résolut à chercher une autre issue.
Il se mit en tête de chercher une aide à travers l’infini de l’espace. Des milliers de messages transcrits dans toutes les langues connues furent envoyés.

Odon mit sur pied une véritable armée et décida d’en finir avec les mercenaires. Le but de l’opération n’était pas de gagner la guerre mais de se donner le temps de mieux la préparer.
Les mercenaires provenaient d’une cité-état plusieurs fois millénaires du nom de Réplicant.
Leur courage palliait leur manque de stratégie et pour eux, foncer dans le tas était une tactique honorable qui avait maintes fois fait ses preuves.
Odon, se remémorant sa jeunesse militaire, se rappela les enseignements de son corps d’élite. Infiltrer les cibles et multiplier les lignes de front tandis que le gros de l’attaque prenait à revers les foyers ennemis un à un.
Réplicant fut prise en trois jours. Et les mercenaires, abasourdis par l’étrangeté de l’attaque signèrent à peu près n’importe quoi en guise d’armistice.
Le peuple d’Odon croissait.

- Maître, nous avons fait un examen comparatif des données du traducteur et les résultats sont désormais plus clairs. L’auteur du message a bien pour nom Marmiton. Seigneur d’un empire dont la capitale prospère dans la culture du houblon. Elle se nomme Jupiler. Voici la traduction que nous avons pu obtenir, nous avons mis les passages sujets à caution entre crochets : « Marmiton, Seigneur des [blondes chopines], distingué défenseur de la [cervoise houblonnée], militant chevronné des [trappistes belges] souverain incontesté de [ la gueuze alambiquée] salue le peuple de Gattaca.
Nous avons entendu votre appel. »
-Qu’est-ce que cela veut dire ? Ces titres sont pour le moins impressionnants. Il doit s’agir de d’un peuple très brave.
« Sensible à votre [ maîtresse], nous avons porté devant le haut conseil des [commandeurs des loups de l’espace] votre requête. Il vous est proposé [d’ingurgiter] notre noble et puissante alliance afin que vous puissiez bénéficier de la protection souhaitée. Nous nous proposons de venir vous [vomir] une visite en votre [planète mère] afin d’en définir les conditions.
- Le reste est une longue phrase où il est question de sentiments distingués et de souhaits pour la nouvelle année.
- Bien, envoyez un message pour signifier que nous acceptons de recevoir une ambassade et précisez qu’ils se munissent d’interprètes,
-Vous n’avez pas confiance en moi Maître… ?
- Bien sûr que si. J’ai totale confiance en vous mais un peu de repos vous fera le plus grand bien mon petit.
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MessageSujet: Re: La geste d'Odon   La geste d'Odon Icon_minitimeMar 6 Fév - 10:45:31

Tapis dans l’ombre, les seigneurs spoliés attendaient. Leur patience fut très vite récompensée :
Les marchands de la cité de VENTURA décidèrent, unilatéralement, d’augmenter les taxes sur les marchandises en provenance de Gattaca. Les exportations subirent un arrêt total et des denrées de base, impossible à produire à Gattaca, commencèrent à manquer. Certes, pour compenser ces pertes énormes, la production d’autres produits augmenta. Notamment l’élevage de shlimi, petit animal à la faculté de reproduction inouïe et qui avait la particularité de s’accommoder en plats, en vêtements, en fournisseur d’énergie, et même en boisson (mais ça c’est une autre histoire).
Odon se rendit avec une délégation au siège de la corporation des marchands de Ventura. Lino, leur Grand Détaillant, avait claironné à la ronde que cette visite était inutile et que nul aménagement ne pourrait sortir de négociations menées face à un moine. Il avait même ajouté, plein de morgue : « Qu’ils mangent du schlimi à tous les repas, passe encore, mais qu’ils en boivent le jus pour se saouler, c’est vraiment le signe d’une dégénérescence avancée. Je les recevrai comme ils le méritent, comme des mendiants de dernière catégorie. »
Odon était inquiet. Le cours du schlimi ne cessait de dégringoler et, à ce rythme, il aurait plus de ces petites bêtes sur son territoire que de grains de sables dans aucun désert.
Durant le voyage, une idée lui vint. Si Lino s’attendait à voir débarquer en son ambassade des va-nu-pieds, il fallait le prendre à contre-pied et lui faire croire en l’opulence de son peuple.
Il troqua sa robe de moine contre un magnifique pourpoint en soie brute, orné de broderies dorées. Chacun de ses doigts portait une bague sertie de pierreries fabuleuses. Il se fit même poser sur les incisives des bridges en or. Il ressemblait plus au héro de légende DJOHEY ZSTARR qu’à un moine.
Le second trait de génie (si si !) fut de présenter le but de sa visite non comme une supplique mais comme une offre.
Après avoir satisfait au protocole, les deux hommes se retrouvèrent seuls dans un salon d’exposition, accessible aux clients les plus chics.
- Je ne vous comprends pas très bien, Maître Odon. Si mes renseignements sont exacts, votre peuple court à la ruine. Et vous , vous venez me faire une offre…
- En effet, ve fuis venu vous parler en ami … Permettez ? Odon ôta les fausses dents en or C’est joli mais ça empêche de parler ces trucs là. Je disais, cher Lino, que Ventura est menacée. Et que nous, Gattacasiens, sommes prêts à défendre les alliés que vous êtes.
- Ne me faites pas rire ! Ce n’est pas parce que vous avez conquis les balourds de Replicant que vous devez surestimer votre force militaire, Maître Odon. Et puis, parlez-moi de cette menace dont j’ignore tout, Vous en avez eu la vision pendant votre méditation ?
Le ton était donné : sarcastique et hautain.
- Seigneur Lino, vous n’ignorez rien des évènements qui se sont déroulés. Vous devez donc savoir que les familles nobles tenteront l’impossible pour reconquérir leur terre. Ils nous ont déjà opposés les réplicants, et maintenant ils utilisent l’économie pour nous affaiblir. Car l’idée de cette surtaxation a germé dans leurs cerveaux revanchards, je me trompe ?
- Vous m’amusez à défaut de m’informer…
- Laissez-moi finir. Nous sommes liés historiquement. Que vous le vouliez ou non.
Nos peuples s’accommoderaient mal d’un éloignement décidé par les hautes sphères politiques.
Odon sortit un dossier de son pourpoint.
- J’ai ici les statistiques démontrant que plus d’un habitant de Ventura sur trois a des origines gattacasiennes. Si au niveau économique nous serions affaiblis, c’est à un ennemi intérieur que vous devrez faire face au cas… au cas bien sûr où votre détermination devait nous mener à ce genre d’extrémité…

Lino prit le dossier des mains d’Odon sans plus de cérémonie et le lança à travers la pièce.
- Voila ce que je fais de vos menaces Odon !
Il avait craché cette phrase avant que tous les feuillets n’atteignent le sol. Il voulut l’insulter, mais Odon avait disparu.

Dans le transporteur qui le ramenait à Gattaca, l’ambiance était lourde et le silence ne fut brisé que lors de l’arrivée à destination.

- Messieurs, mes amis, rentrez chez vous. Profitez des deux journées qui viennent avec vos familles. Car à l’aube du troisième jour, je vous veux en tenue de combat, nous allons prendre ce qu’on refuse de nous vendre.

Les disciples d’Odon se regardèrent étonnés mais pas un n’éleva la moindre protestation.
Ils rentrèrent chez eux la mine grave.

Dans sa cellule, le moine redevenait soldat. Il étudiait les cartes et les renseignements qui lui parvenaient pour mettre au point son plan de bataille.
La défense de Ventura était composée de milices privées, entretenues par les riches marchands de la Guilde Centrale. Plutôt qu’une armée, c’était une mosaïque de pelotons bien entrainés et fidèles à ceux qui les payaient.
Un organe central militaire et indépendant chapeautait tout ces groupuscules.
C’était donc là que la première frappe devait avoir lieu. Sans coordination, il serait plus facile de désinformer les ennemis sur le champ de bataille.

- Maître, la délégation est en vue sur nos radars.

Bien, je veux de l’humilité digne ou de la dignité humble c’est comme vous voulez. N’oubliez pas que ceux qui sont sur le point d’arriver ont répondu à notre appel de détresse. Ils seront nos puissants hôtes, je veux que vous gardiez ça en mémoire.
Mais je ne veux pas voir des pseudo-mendiants non plus ! Pas de larmes pas de cris et pas de jérémiades !

Un lourd vaisseau frappé des armoiries du Space Wolf Command se posa sur un quai réservé.
Lorsque les moteurs se turent, une écoute s’ouvrit, laissant le passage à un homme jeune, simplement vêtu et qui regardait autour de lui comme un huissier qui estime la saisie.

Odon marcha à sa rencontre.

Bienvenue Seigneur Marmiton. Les portes de Gattaca vous sont ouvertes. Je suis Odon, le guide de son peuple.

Le visiteur porta à ses lèvres un cylindre rouge, avala ce qu’on devinait être un liquide et sourit largement.

Ben dites donc, on n’est pas sauvé ici !
Marmiton examina avec attention les systèmes de défense du port ainsi que les armes des gardes. La moue qui barrait son visage en disait long sur ce qu’il pensait.

Allons-y voulez-vous ? Je suis assez pressé et le SWC attend mon rapport pour ce soir.
Assez surpris par le manque de cérémonie, Oodn guida Marmiton vers une pièce où tout avait été prévu pour le recevoir dignement. Marmiton n’eut pas un regard pour le buffet et déploya sur la grande table un dossier de couleur verte.

Voila ! Nos systèmes de renseignement étant assez fiables, je n’ai aucune question à vous poser. Nous connaissons votre situation et nous sommes prêts à vous voir siéger parmi nous en tant que collaborateur. Une aide substantielle vous sera accordée moyennant bien sûr une allégeance sans faille.

Odon écarquillait les yeux à mesure que Marmiton parlait.
Le traité qui fut signé ce jour-là devait rester dans les mémoires sous le nom de Traité du Muet. En effet, Odon avait signé sans poser de question, subjugué par le flegme et la tranquille assurance de son interlocuteur. Nul ne le regretta.

Les préparatifs s’achevaient à la hâte. Les armées se rassemblaient en des points tenus secrets en vue de l’assaut prochain, quand un évènement inattendu survint.
La rumeur avait, une fois de plus, été un soldat plus efficace que les meilleurs légionnaires.
Lorsqu’Odon avait quitté Ventura, Lino s’était vanté auprès de ses proches de la manière dont il avait traité le moine. Mal lui en prit.
Les pelotons de défense privés se dégarnirent bien vite et, ce que Odon ignorait alors que l’heure de la bataille approchait, les rapports parvenant des limites de la cité s’étaient tus.
Les démissions nombreuses avaient déjà vaincu Ventura pendant que les femmes des soldats Gattacasiens plaçaient la destinée de leurs hommes dans les mains de la Suprême Providence.

Pour un peuple de marchands et de producteurs zélés, la fuite n’était pas possible. Aussi, les membres de la Guilde des Marchands de Ventura pressèrent Lino de négocier avec Odon.
A Gattaca, tous étaient prêts, comme un seul homme, à charger les troupes ennemies.

- H – 6 Messieurs ! Préavis 5 minutes pour les troupes. Notre succès dépend de la coordination, donc je veux voir tout le monde à son poste dans …

- Alerte ! Un vaisseau de Ventura en approche !

- Seul ?

- Oui.. c’est un transporteur !
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MessageSujet: Re: La geste d'Odon   La geste d'Odon Icon_minitimeMer 4 Avr - 23:48:49

Alors mon ami? Qu'est-ce qui vous trouble à ce point?

C'est la misère de certains esprits qui cherchent à détruire autour d"'eux ce qu'ils ne peuvent atteindre en eux.

Odon regardait son reflet dans le miroir et pensa tout haut.
Une tenue de cérémonie digne d'un grand pontife...

Il prit en main son laisser-passer et se dirigea vers l'aéroport militaire. Là, un détachement l'attendait au pied d'un immense vaisseau que la technologie SWC avait permis de construire sur Gattaca.

Il posa son regard sur la bannière peinte en rouge sur le flanc du bâtiment puis avança jusqu'à la passerelle.

Messieurs, ce jour marque un nouveau départ. Un départ pour notre peuple. Soyez fiers de ce que vous êtes, mais humbles car l'humilité est un nectar dont ne s'abreuvent que les forts.
Il salua les solats et pénétra dans la soute.
A sa suite, les soldats s'engoufrrèrent et installèrent leurs éuquipements dans les logettes prévues à cet effet.

Odon était assis avec les hommes de troupe. Pensant que c'est en partageant le sort de ses soldats, qu'on parvient à les commander mieux.

Une fois installé, il sortit de sa poche un antique ouvrage, qu'il avait terminé de traduire la veille. Un traité sur la manière dont il convenait que les Princes conduisissent leur pays ...
Le PRINCE de Niccolo MACHIAVEL... Que de temps séparait les mots tracés sur le papier et les yeux qui les lisaient. Pourtant quelle parfaite similitude dans l'art de conspirer, de fomenter, de s'imposer.
Il releva la tête et regarda les soldats qui l'accompagnaient.
Il en reconnut au moins sept qui ce jour-là étaient à ses côtés également...

Un transporteur?

Oui Maître. Un transporteur désarmé battant pavillon venturien.

Soldats en formation!

Que les vaisseaux quittent l'aire de décollage au plus vite, c'est peut-être une bombe.

Les ordres furent répercutés et exécutés avec célérité.
Odon se posta à côté d'une pièce d'atillerie et baissa la visière de son casque.

Le vaisseau en approche infléchit sa course , puis se posa doucement sur l'esplanade déserte.
La tension était à son paroxysme quand, après des secondes qui parurent des siècles, la porte principale du transporteur s'ouvrit.
Seul, la tête basse, le teint blême, Lino de Ventura descendait les marches de la passerelle.
Il avança de quelques pas et s'immobilisa face au bâtiment principal de l'aéroport.

Je viens en paix poursuivre les négociations avec Maître Odon.

Odon quitta alors son poste pour se rapprocher de Lino.
Il vit qu'il tenait dans sa main un objet et se plaqua au sol tout en pointant son arme vers Lino.

NON ! Ne faites pas ça! Par pitié...
C'était la voix d'un homme brisé.
Odon se redressa et s'approcha tandis que Lino mit un genou à terre.

Jetez donc votre arme si négocier est le but de votre visite.

Les clés de la Cité Ventura ne peuvnet être jetées. Elles doivent être remses en main propre à son nouveau maître.

Le silence fut déchiré par une acclamation immense poussée par les milliers de poitrine oppressées des hommes qui attendaient un engagement qui ne serait pas.

C'est ainsi que Ventura ft conquise, sans coup férir. La première mesure d'Odon fut de rétablir l'approvisionnement et les échanges entre les deux cités.
Une si grande victoire sans qu'aucun sang ne coule remplissait Odon d'une fierté inouïe.

Avec Ventura, c'était les Cités Blade Runner et leurs satellites qui se rangeaient sous son autorité. Un vaste empire jouissant d'une prospérité et qu'une paix durable attendait.

Arrivée dans 45 secondes.

La voix du pilote tira odon de ses souvenirs et le remit face au présent.

Il lui fallait se présenter au grand Conseil des SWC.

Nerveux et troublé par tant de puissance, il entra dans la salle du Conseil et ...n'y vit personne.
C'est l'ordinateur central qui s'adressa à lui pour lui demander le motif de sa visite.

Je suis Odon Fils de Gattaca, Grand Maître de l'Ordre de...

OSEF! Moi c'est Mobius et je veux savoir ce que tu veux.

Je suis venu préter allégeance aux Loups de l'Espace.

Bienvenue mon gros. Mais tu tombes mal là. Je suistout seul pour le moment. Je te délivre déjà une attestation qui te permettra de circuler dans l'enceinte.
Reviens demain matin i'empereur Phenix te recevra.

Merci Seigneur Mobius.

Oui de rien à plus.

C'est ainsi qu'Odon déouvrit sa nouvelle alliance, celle qui allait faire de lui un guerrier redoutable, celle aussi qui allait le plonger dans la réalité de l'univers.

La suite dans : " LA GUERRE OASIS".
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MessageSujet: Re: La geste d'Odon   La geste d'Odon Icon_minitimeMar 12 Juin - 20:01:02

Nous avions laissé Odon aux prises avec les déconcertantes découvertes au sein du palais SWC.

Le temps au temps toujours ressemble, il coule comme un liquide invisible, le long des rides de la mémoire. Sans bruit.
Le domaine d'Odon avait atteint les limites de la technologie connue.
D'ailleurs, des progrès appréciables avaient été réalisés dans nombre de domaines.
Les soldats au tempérament belliqueux assouvissaient leur soif de pilage en écumant les planètes faiblement défendues.
Les mineurs prospéraient grâce aux conseils des meilleurs techniciens SWC et la flotte offensive commençait à prendre forlme.

Lors deds nombreuses et ethyliques réunions du SWC, Odon avait tissé des liens privilégiés avec certains Seigneurs. Son recruteur tout d'abord, Marmiton, le valeureux Rulio ensuite, et enfin, l'Empereur SWC lui-même : Phenix.
Puis, de fil en aiguille, il fit la connaissance de jeunes souverains.
Parmis eux, le jeune Camsi.
Privilège de la jeunesse, Camsi avait le feu et le sang en lui. Il avait pour compagnon un autre souverain, eencore plus jeune: Halo. Encore plus jeune et plus enflammé d'ailleurs.

Odon ne tarda pas à accepter et apprécier le caractère résmulent agressif de son alliance.
l'Uivers infini regorgeait d'alliances, toutes différentes tant dans la politique poursuivie que dans la puissance militaire.
Certaines zones de l'univers étaient occupées par des repréentants de l'alliance OASIS.
Cette dernière, fait unique dans cet univers belliciste, interdisait à ses membres tout acte de guerre, toute agression envers leurs voisins.
Les Oasis ded ce fiat, représentaient des cibles faciles n'opposant que peu de résistance. En théorie, et en théorie seulement. Car OASIS avait une capacié de frappe fabuleuse, que les SWC allaient bientôt rencontrer.
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