Défis du Saint Empire

Par Van Fanelia

Citation :

l'âme

Comme un violon
Dont elle crée le son
Elle me meut
Elle m’émeut

Ame, légère
Qui respire de nouveaux airs
Qui m’entraîne, à chaque heure
Vers les abîmes de la noirceur

Volonté perdue
Du salut
Espoirs abandonnés
D’être sauvé

Puise en mon corps
Puise en mon esprit
La vie, la joie la mort
Anagrammes de l’oubli

Toi, dans ta ténébreuse beauté
Ame de mon corps
au jour de ma mort
emporte mes douleurs et mes pensées.

Sauvegarde ce que mon esprit, dans ses délires
Traversant les méandres de l’inconscient et du rire
A bien voulu créer, fruit stupide
Du mariage avec cette vie morbide et cupide

Par Elendil

La vieillesse

La vue brouillée par le nombre d'années
les sens en retrait, voir diminués
il se tient pourtant malgré le poids des ans
debout devant vous, presque nonchalament.

Fière des années passées à exister,
presque heureux de voir la fin arrivée.
le bout du chemin est proche, il le sait il le sent
mais il n'a pas peur, il en serait même content.

Il tombe soudain dans l'oubli
sourire au lèvres et regard joyeux
Plus de souvenir, plus de vie
seulement le sentiment d'un parcours heureux.

Il était simplement vieux.

Par Mirage

L'arme de l'oubli

Me voila gisant sur le sol moi l'Immortelle.
Qui suis je Ou suis je je ne distingue plus rien.
Eparpillé je suis incapable de lutter
moi la belle refletant le Dieu Creation
Dans un torrent de precipation ou par petites excursions.
Sans raison valable. Que me veux tu ?
Tu m'abandonnes dans des cris de silence.
O grand createur serais je trop lourd à porter ?
Je reste la à attendre que tu me fasses voyager.
Je coule dans une simplicité. Une oeuvre d'Art a moi seul.
Tu veux me voir moi la beauté.
Sous ton oeil complice, Tu me presses.
Attention je suis fragile.
Tu aimes a me regarder ?
Serais je le reflet de l'ame du Createur.
A nouveau le long de ton corps
Je me libere Quel sentiment as tu mis en moi cette fois ?
Jaimerais etre tant ton liberateur.
Mais je n'en suis pas capable.
Je suis parfaite moi l'Immortelle.
Je ne vie pas.

Par Puk_0

La vie

D'abord à naître, le fruit murit lentement,
Puis à grandir, il aspire à l'âge adulte.
Les larmes, deviennent des sourires crispés,
Les simples baisers des étreintes passionnées ...
Les visages deviennent plus marqués, ridés, écornés,
Le temps laisse son empreinte tranquille.
Les dos et les têtes se courbent, dociles.
Les mains tremblent, les jambes frêles
Peinent à soutenir un corps viellissant.
Les membres s'agitent, fiévreux et grêles.
la vie déroule son histoire lentement.
Et finalement, au moment de mourir,
Quand tout autour de nous se met à dépérir,
On comprend combien la vie nous est précieuse.
Une vie entière à gâcher ce qu'on nous a donné.
Et comme le blé s'égraignent dans les moissonneuses,
La vie s'envole pour ne jamais revenir
La boucle se boucle, et les yeux fatigués
Laissent en leur sein, la conscience s'évanouir.

La vie est d'autant plus précieuse qu'elle est unique.

Par Chevalier Cain

SUJET: L'ARTIFICIEL

Citation :

Opium

Opium, poison de rêve
Fumée qui monte au ciel,
C'est toi qui nous élève
Au paradis artificiel.
je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée,
Parfois j'ai son image
Dans un nuage de fumée.

Dans le port de Saïgon
il est une jonque chinoise
Mystérieuse et sournoise
Dont nul ne connaît le nom.
Et le soir dans l'entrepont,
Quand la nuit se fait complice
Les Européens se glissent
Cherchant des coussins profonds.

Et le soir au port falot
Les lanternes qui se voilent
Semblent de petites étoiles
Qui scintillent tour à tour.
Et parfois dans leur extase
Au gré de la fumée grise,
Le fumeur se représente
Ses plus beaux rêves d'amour.

Puisqu'on dit que le bonheur
N'existe pas sur la terre,
Puisse l'aile de nos chimères
Un jour nous porter ailleurs
Au paradis enchanteur
Plein de merveilleux mensonges
Où dans l'ivresse de mes songes
J'ai laissé prendre mon coeur.

Ceci est un chant de la coloniale française teminant chaque repas de corps...

Par Van Fanelia

Citation :

La Mort

Lorsque les pas indécis
D’une vieillesse trop attardée
Prennent soudain dans un élan de clarté
Un but précis

Elle arrive, lente mais sûre
Parfois douce et souvent dure
Magnifique apogée de l’homme
Ultime retour au calme

Lorsque la souffrance
Cède enfin sa place au désespoir
Racontant tristement l’histoire
De la vie supprimée d’une enfance

Alors se pointe cette machine destructrice
Otant à la vie tout délice
Triste et belle destinée
Qu’entrer jeune dans l’éternité

Lorsque le silence parle pour les mots
Lorsque la solitude nous enferme
Tuant un à un les dernier germes
De vie et qu’il n’y a plus d’eau

Assassiné par les combats
L’adolescent rebelle de son pays
Prenant les armes s’en va
Dérobant à ceux qu’ils croisent la vie

La mort déloge alors sauvagement la vie
Invitant chez elle l’oubli
Perdant ensemble leur identité
Ils se contentent de tout dévorer

Alors le vieillard, l’enfant l’adolescent
Le jeune mutin sombrent unanimement
Emportant avec eux tous leurs souvenirs
Certains de ne pas revenir

Car la mort est là.

Par Elendil

Citation :

La pensée

Universelle ou Solitaire, elle rôde sans cesse
Dans les méandres de nos vies,
Des Hauts plateaux au plus grande profondeur
elle nous accompagne , question de survie

Sombre ou Joyeuse, qu'importe le sujet
Parfois seul sa force nous permet d'avancer.
Chez certains parfois chaotique
Chez d'autres elle est plutôt mélancolique

En chacun d'entre nous pour pour l'éternité
Mettons y du notre pour avoir de belle pensée.

Par Puk_0

Citation :

Nuit Blanche

Calme lorsque la brume douce
Vient ceuillir au matin les âmes éveillées.
Calme quand les oiseaux paisibles
Font périr l'aube bleue
comme un sourire perdu ...
Les paupières fardés d'étoiles
Se referment lentement ...
Et à l'heure de dormir
Lorsque les hurlements paisibles
Et quotidiens, possèdent à nouveaux
L'espace restreint au silence ...
Nuit blanche ... Long moment
Etendu dans la plaine bleu sombre ...
Nuit blanche ... Puissant poison
La fatigue fait ressortir les peines
Du trou profond où on les cache ...
Nuit blanche ... Douceur languide
Quand le poison s'insinue jusqu'au coeur.
Quand la fleche le transperce ...

Ding Dong, il est huit heure ...


( C'est n'importe quoi ... )

Défi du Saint Empire N°1 bis

Van Fanelia : Le miroir

Citation :

J'ai trouvé, en marchant
Un miroir, sans doute d'argent
Un miroir dans la nature
Posé là, dans la verdure

Regardant à travers
Souriant à l'étranger derrière le verre
Je suis resté là, sans rien dire
Je le regardais, sans le voir partir
Une heure, un éternité
Nous sommes restés

J'ai cru par moments
M'y voir
Mais j'ai eu tort de croire
Ce n'était qu'un reflet d'argent
un bête reflet, triste et silencieux
dans un aube aux élancées bleues.
La nuit tombée, je suis parti.

Le miroir est toujours là
Criant sa vérité à qui veut la voir
Mentant sans vergogne à qui veut le croire
Il est gris, glacial et plat.

En fait, c'était une eau morte.

valaaaaaaaa...c'est vrai que c'est pas du grand art, mais j'ai déjà fait moins bien, donc bon

Chevalier caïn : LA PEUR

Citation :

Comme l'Amour, elle est en nous.
De notre Naissance à notre Mort,
Elle nous accompagne et semble retord.
On a dit qu'elle a beaucoup de goût.

Son nom est la peur et mérite d'être cité.
Tantôt elle est nourriture, parfois un danger.
Mais toujours elle nous reste liée,
Sur le champ de bataille ou près de notre chevet.

Qu'elle soit bleue ou panique,
Chacun l'adule ou la critique.
la Peur est certes une émotion,
Mais chacun en a sa propre leçon.

A présent que ces vers se terminent,
A mon tour de te révéler
Que la Peur en toi bientôt s'anime
Dès que tu te seras... Retourné.

Odon : LA DOUCEUR

Citation :

Le fleuve transperce la ville, doucement.
La pluie pleure sur nos coeurs, doucement
La honte abaisse les regards, doucement
Le vent emporte nos rires, doucement
Le temps blanchit nos tempes, doucement
Ta main quitte ma main, doucement

Et si c'était là l'ingrédient ultime
Le Graal, l'épice sublime
Qui de nos dégoûts répare
La saveur et monte un rempart
Entre nous et nos peurs
Et si, avec de la douceur?

La montagne :

Fermement ancré
Pourtant sans racines
Tes pointes assérées
Dans les cieux se dessinent

D'un vert tendre, d un gris dur
Ou d'un blanc doux, peuvent être tes murs
De la base au plus majestueuse cime,
Tu imposes ton image à ses quelques rimes