Chronique improvisée à propos d'un voyage d'étude éreintant

La course du soleil semblait avoir perdu toute logique : éveilé depuis déjà 28 longues heures, Odon n'avait pas vu se coucher l'astre puissant et il sentait ses pas devenir de plus en plus incertains.
Pourtant, poussé par une volonté toute scientifique, il se sentait le devoir de rapporter ses fabuleuses découvertes glanées au cours d'un voyage d'étude qu'il entreprit afin de parfaire le savoir X-Blastien.

Depuis des lustres, Odon avait entendu les légendes qui vantaient les mérites d'une contrée lointaine et particulièrement propice aux rêves en tout genre.
Les habitants de cette planète la nommèrent TEXAS.
C'est donc fatigué mais repu qu'il se présenta dans la salle du Conseil afin de faire son tout premier rapport.

Sire, Messeigneurs, je me présente à vous afin de lire les notes prises tout au long du voyage d'étude que mon sacerdoce m'a amené à accomplir.

Premier jour de voyage ou " De l'inconvénient d'être toujous en guerre":

"Le voyage parait long. Il est long. Trop long...
Une première escale aux portes de cet immense empire me fait présager ainsi qu'à ma suite, un léger repos aussi attendu que nécessaire. Mais d'abord, les formalités d'usage.

"Après un court dialogue sorti tout droit des entrailles de Kafka en pleine névrose, un garde, semblant ignoré ma qualité de Seigneur du Saint Empire X-Blast, confisque mon laisser-passer afin, commente-t-il, de procéder aux vérifications d'usage concernant mon identité et mes intentions et buts de mon voyage.
Mes empreintes digitales sont soigneusement relevées, un portrait de mon auguste personne tiré, et je suis dirigé vers ce que je qualifierai d'un enclos à bestiaux où d'autres voyageurs attendent de répondre aux questions des préposés.
L'attente parait longue. Elle est longue. Trop longue.

J'apprends que cet empire est en guerre depuis de nombreuses années et que ces précautions sont sensées en assurer la sécurité intérieure.
Au terme d'un interrogatoire digne de Michel Audiard, je suis dirigé vers un bureau où, comble de l'insolence, un guerrier ganté fouille mes effets personnels.
Je me console en attribuant à cette pratique infamante la raison de ma grande puissance militaire..."

Quelques rires étouffés se firent entendre dans la salle.

"Après que ces longues formalités soient satisfaites, ma suite et moi-même devons nous rendre à l'évidence, le repos tant espéré n'aura pas lieu et nous devons nous diriger au pas de course vers le point d'embarquement qui nous mènera à notre destination finale.
Alors que je tente désespérément de consoler un bébé (tout juste un an) qui pleure de sommeil, le préposé au portique de sécurité me fait signe de le suivre et j'ai droit ainsi que l'enfant que je porte dans les bras à une fouille minutieuse...
Mon sang ne fait qu'un tour... et je me plie à cette pratique dégradante dans l'optique d'accomplir mon voyage.
Pressé, stressé, j'embarque dans ce qui semble être un transport de masse vers la cité au coeur du prodigieux Texas.
Le voyage semble court. Il est long. Trop long.

Après un échange plutôt vif sur les marques de bienvenue décernées aux voyageurs lointains, je sors, tel Guillaume le Conquérant, du vaisseau qui nous a acheminé.
La chaleur est sourde, le vent brûle mes poumons et le soleil semble avoir pris des vitamines.
Heureusment pour ma suite et moi-même, un comité d'accueil familier nous prend en charge afin de nous mener à nos appartements."

Comme si il revivait les heures chaudes de son arrivée, Odon engloutit un liquide frais qu'un verre perlé de condensation avait maintenu au frais pendant son disours.

Deuxième jour ou l'art et la manière de s'accomoder d'un voyage sans bagages.

Odon reprit le fil de son récit non sans avoir commandé un autre verre d'un volume plus important.

" Lors des contrôles le jour de notre arrivée, nous remarquons immédiatement que certains bagages ont disparu.
Pas très grave, ils ne contenaient que ... divers objets personnels et cadeaux destinés à nos hôtes ainsi que de l'ensemble de mes tenues d'été..."

De grosses goûtes perlent aux tempes et au front d'Odon qui regarde avec insistancee vers le bar où son breuvage est préparé.

" Sans autre but que de se raffraichir, ma suite et moi-même nous mettons en quête de vêtements appropriés au climat de la région.
Premier constat : le choix est vaste et les prix très bas. "

Troisième jour ou De la patience nait l'oisiveté.

Dans l'attente des bagages, j'explore le palais où nous sommes logés.
Il est vaste et frais.
A part l'expérimentation de plusieurs denrées introuvables chez nous, rien à signaler.


Quatrième et cinquième jours ou De l'immensité des greniers à blé.

Il semble que le contenu culturel de mon périple se borne à la viste de lieux de marchandages. Il est vrai que le peuple que je visite est connu pour ses talents dans le commerce.
Les temples dédiés à cette occupation sont immensément vastes.
En fait, tout me semble plus grand ici qu'ailleurs. Pour le plus grand plaisir de mes courtisanes d'ailleurs.

Sixième jour ou D'un voyage à l'autre.

Nous décidons d'explorer les alentours de notre point de chute.
C'est au cours de cette excursion que je réalise dee nombreuses découvertes bibitives ma foi fort agréables.

Le Seven on seven, la margherita, le mexican martini sont autant de boissons qui nous ont prouvé que nos hôtes avaient de la suite dans les idées.
La première cité visitée abrite les instances administratives de l'Etat.
Ainsi qu'une gigantesque université où plétore d'étudiant(e)s laissent, le soir venu, exulter leurs corps plein de vie dans un endroit appelé "Sixth Avenue"
je suis touché par la proximité phonétique du nom de l'endroit avec notre cher TAG et me rends deux soirs de suite dans cet endroit à la rencontre de plusieurs équopes sportives féminines avides d'exotismes."

Un sourire gourmand se dessine sur les lèvres d'Odon tandis qu'on lui tend le verre qu'il avait commandé.

" Les journées sont occupées par les visites des faubourgs et par l'expérimentation de mets tès relevés. En passant par la Sixth Avenue, je commence à regretter de m'être encombré d'une suite aussi importante"


Neuvième jour ou De la découverte des racines d'un jeune Etat.

La cité suivante nous offre le loisir de nous extasier devant uun lieu paradisiaque, entièrement artificiel. Creusé sous le niveau des rues de la cité, le lit artificiel d'un cours d'eau qui ne l'est pas moins est bordé de myriades de boutiques, restaurants et autres lieux de loisirs qui forment un ensemble très pittoresque.

Au centre de la Ville, des ruines récemment restaurées nous montrent le lieu d'une sanglante bataille perdue il y a plus d'un siècle et demie et qui donna lieu à la naisance d'un mythe célèbre : Davy Crockett.
Fort Alamo est une ancienne mission à vocation religieuse. J'en profite pour y méditer un brin.

Dixième jour ou De la cruelle rencontre avec la fournaise.

Un endroit appelé Sea World est l'objet de notre viiste de ce jour.
De nombreux spécimens de la faune marine y sont exposés et même dressés pour amuser les masses.
Mise à part la chaleur accablante, le séjour ravit ma suite dans son ensemble.
Pour ma part, je n'y récolte qu'une insolation.

Onzième jour ou De l'art de voyager sans avancer.

Alors que le retour s'annonce comme un retour vers des lieux plus propices à nos anatomies, nous suivons les méandres de nos hôtes, ravis de nous faire découvrir les palais des Seigneurs puissants de la région.
La beauté d'uune demeure s'exprime ici en dollards, si possible bien verts.
Je retiens que le prix d'une villa pas grande du tout dépase allègrement les deux millions de dollards. Elle devait être sûrement très belle...
Je regrette la Sixth Avenue....


Douxième jour ou De la luxure qui enfante la bravoure.

Un de nos hôtes a la charmante idée de m'emmener, seul, dans un endroit très spécial réservé aux hommes virils et amateurs de belles choses.
L'endroit porte le nom très sobre de The Lodge ( la documentation est disponible via Google, le bottin universel)".

Odon s'abreuve à nouveau et, tout en déposant le verre, il passe machinalement une main sur sa chevelure blanche dans un geste lent.
Il baisse les yeux vers son carnet de notes et reprend le fil du récit.

" L'endroit est situé en bordure le la cité. Il s'agit d'uun établissement d'une taille importante composé de plusieurs salles.
Bien sûr, les connaisances acquises lors de la lecture de documentation m'avait préparé à ce genre de ... d'endroit. Mais la réalité dépase très sensiblement les compte rendus que j'en avais lus.

Après avoir payé le tribut qui donne droit à franchir le portique, nous nous avançons dans une salle aux dimensions très vastes. Un bar occupe toute la longueur d'un mur sur notre droite.
A l'opposé, une scène légèrement décorée est le théatre d'un spectacle ma foi assez réjouissant.
Une jeune femme entreprend de se débarraser avec langueur des vêtment qu'elle porte sur le rythme soutenu d'une musique entrainante.

Le centre de la salle est occupé par des tables entourées de sièges très confortables. On y trouve ça et là de petits podiums équipés d'une barre fichée dans le sol autour de laquelle d'autres jeunes femmes, vêtues de très petits morceaux de tissus s'enroulent lascivement.

Mon hôte me dirige vers une deuxième salle aux dimensiosn plus modestes mais très grande tout de même.
On y trouve le même mobilier et surtout un nombre que je ne parviens pas à définir de jeunes beautés occupées à exécuter ce que mon hôte m'apprend être des "lap dance".

Pour résumer : ces jouvencelles peu farouches dansent et la barre... c'est vous.

Surmontant mon dégoût immodéré pour les effusions de ce genre, j'entreprends d'expérimenter une lap dance avec une jeune femme dont le nom m'a échappé mais je suis persuadé qu'il se terminait par un "Y".
Afin d'aproffondir mes connaisances, nous restons dans cet endroit jusqu'à une heure avancée de la nuit durant laquelle nous avons étudié de très près les techiniques de ces jeunes et expertes donzelles.

Repus et bizarrement affamés, nous décidons de rentrer à notre base.

C'est au retour qu'un incident tout à fait incongru m'a permis de faire briller le Saint Nom du Saint Empire X-Blast.

En effet, alors que le pilote de notre navette nous dépose devant la porte de notre Palais, nous distinguons dans la pénombre du hall d'entrée une forme oblongue que nous reconaissons sans peine : un serpent!

Il s'agit là d'un spécimen venimeux dit " à sonnette".
Mon hôte me met en garde tandis qu'il se met en quête d'un ustensile apte à faire fuir l'intrrus.
Ce faisant, il pemet au monstre de rentrer dans le bâtiment.

C'est alors que me souvenant des enseignements de mon Maître Dark Steiner qui m'apprit à fiare flêche de tout bois, je saisis un ustensile propre à chasser le monstre.

Ainsi, sobrement armé, nous nous avançons tout deux vers l'adversaire qui loin de prendre la fuite attaque à plusieurs reprises les extrémités des objets placés devant nous.
Nous reculons d'abord, puis, par une savante manoeuvre de contournement, je me retrouve sur les flancs de la bête quii semble bien décidée à ne pas sortir.

Le combat s'engage. Il est ardent, violent et dans un ultime coup transmis par Steiner lui même, je parviens à trancher la tête du monstre qui se tortile en souillant de son sang une moquette immaculée.

Les flotte suivantes se sont affrontées ce XX août à 03.15 heures.

Attaquant : Serpent à sonnette
Armes : venins
Bouclier: il est rapide le bestiaux!
Protection: Nondidju il bouge encore!

Défenseur : Odon
Armes: une pelle
Bouclier: un short
Protection : deux ou trois litres de bières et autres Tequila

After battle...

Le défenseur a gagné la bataille.
Il emporte une sacrée frousse, un dégrisement instantané et ... un nouveau caleçon.


Je vous ai ramené le rapport de combat pour que vous puissiez juger sur pièce.

Après cet âpre combat, je me rends dans ma chambre où je trouve sur ma couche une de mes courtisanes.
Elle dort. Trop profondément pour tenter de mettre en pratique l'enseignement reçu au "The Lodge".
Dommage..."

Une missive fut apportée à Odon qui retranscivait son périple...

Citation :

Seigneur Odon,

votre périple me plait énormément et je tenais à vous féliciter personnellement de l'attaque mortelle menée sur ce type d'animal...

Encore félicitations, noble seigneur du S.E.X

Caïn

Le seigneur Z0rg ne manqua pas une goutte de ce récit qui lui rappela ,ma fois ,sa propre aventure il y a de cela de nombreuses années mais pour y vivre et y travailler...

AAAaahhh ! Les "lap dance" des Dames du "Gentleman's club" de Dallas

Mais le Seigneur Z0rg n'y resta pas assez longtemps dans ce coin pour rencontrer des serpents à sonnettes celui-ci ayant été prié d'immigrer + à l'ouest dans une "cité" appartenant à des Anges !! ( des larmes de rires coulaient sur ses joues en repensant au RC de Seigneur Odon et en se disant que ce RC était digne d'un HoF sur le forum Ogamien !)

Mais "anyway" comme ils disaient là-bas. Z0rg se dépécha d'envoyer une missive au Seigneur Odon :


Merci Noble Seigneur Odon pour tous ces souvenirs rappelés mais surtout pour toutes ces larmes de rires provoquées par votre INNEGALABLE sens du récit...
Longue vie à vous.
Très sincèrement,

Z0rg.

Odon reçut deeux missives de la main d'un greffier qui étrangement essuyait des larmes de sa main libre.
Ce dernier tentait de contenir des sanglots d'importance, unn chagrin d'amour peut-être.

Il lit la première.
Elle était signée de l'Empereur lui-même.
La seconde était signée du Seigneur Zorg.
Odon était réjouit par l'une et l'autre.

Profitant d'une pause pendant laquelle les Seigneurs présents goûtèrent un fameux Seven on seven, il répondit aux deux missives.

Citation :

Sire,
Je vous remercie pour vos marques de sympathie et vos félicitations.
Toutefois, je dois à la vérité de préciser que mes notes, prises sur l'instant m'ont peut-être fait exagérer la taille de l'adversaire.
Je vous fournirai une photo de l'animal dès que les clichés pris lors de cette attaque rejoindrons mon disque dur.

Respectueusement, Odon.

Citation :

Seigneur Zorg,

Ce serait avec un plaisir immense de partaher vos souvenirs et d'échanger nos impressions sur cette contrée où vous résidâtes.
Votre expertise concernant ce peuple et ses coutumes O combien nouvelles à mes yeux.

Je suis extrêmement flatté par vos compliments et ne peux que vous souhaiter une longue vie également où les lap dances seront légions ( )

Bien à vous,
Odon.