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 Discussion sur le sens de notre vie...

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Van Fanelia
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Van Fanelia


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MessageSujet: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitimeJeu 30 Nov - 20:33:43

Voila. Ca faisait longtemps que je voulais créer ce topic. Meme si un topic n'est pas necessairement le plus bel endroit pour faire ça.
Certains trouveront le sujet peut etre sans intéret. Moi j'y tiens.
Certains seront sans doute choqués par les propos tenus. Ce qui est ici, du moins dans ce message, n'est rien que le fruit de ma réflexion personnelle, rien d'autre. Au lieu de critiquer, je vous incite plutot à développer une réponse réelle, organisée et réfléchie, elle aussi.
J'estime avoir assez prévenu, je commence donc.

Voila. Récemment j'ai eu dans mon entourage proche de lycée une personne qui s'est suicidé. N'étant que 4 dans la classe ou j'étais avec lui 2 heures par semaine, je le connaissais relativement bien; Du moins je me permets de considérer la chose comme cela. Les réactions quand à cette nouvelle ont été diverses.
Pour ma part, cela m'a donné l'occasion de me re-demander quel était le sens de notre vie, si jamais il devait y en avoir un. Si nous recherchions réellement le bonheur, et quelle devait être notre réaction devant notre détresse inévitable.

Je n'ai pour ma part, jamais donné aucun autre sens à ma vie que celui de souffrir pour atteindre par morceaux le bonheur. Parce que pour moi il n'existe pas de Bonheur, avec un grand "B", summum de l'atteignable et but ultime de notre vie. Meme en nous plaçant dans un cadre religieux, la religion ne cherche qu'à nous faire espérer, afin de préserver l'intégrité de notre corps, ou récupérer nos biens, pour les mauvaises "religions"
La vie n'est composée que d'un amas de diverses expériences plus diverses les unes que les autres, et dont on ne sait la plupart du temps que faire. On peut en fait les réunir sous deux principaux noms, bonheur et souffrance. Faire un total des deux afins de déterminer si notre vie a été positive ou négative n'a aucun sens, ce qu'il faut c'est vivre au jour le jour et profiter de ce que la journée qui vient de passer nous a offert. Et si l'on a souffert, alors la vie nous offre la souffrance, et il nous faut l'accepter. Ne pas l'accepter forme les "aveugles du coeur". Et comme le dit si bien St Exupéry, "on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux".

Et si notre coeur, qui nous aide si bien à "voir" ne ressent que souffrance, si tout n'est pour lui que malheur et détresse, alors que faire ?
J'ai moi-meme traversé des périodes plus ou moins dures, comme toute personne dans sa vie. Comme tout le monde, j'ai cherché à apporter mes propres réponses à mes propres questions, et je n'y suis pas toujours arrivé. Plusieurs fois je me suis retrouvé, le corps souffrant dans sa totalité, allant de l'esprit au corps physique lui-meme, tout en me demandant pourquoi ma vie ne pouvait se terminer à cet instant. Le sort, si l'on peut l'appeler comme cela, en pour le moment voulu autrement et je n'ai d'autre choix que de m'en accommoder, meme si je n'en suis pas toujours satisfait. C'est pourquoi, à la question de la souffrance, j'estime être en droit de chercher à répondre.
Pour moi, peu importe l'acte pourvu qu'il soit totalement assumé et commis en pleine conscience. Peu importe que l'homme aie commis un crime s'il sait à quel point son geste fut horrible. Peut importe que l'homme aie commis le crime sur sa propre personne, encore plus horrible, s'il en est conscient. Il a mis fin à tout espoir de bonheur. Mais de malheur aussi. Il a mis fin à tout espoir de voir des enfants, une femme. Mais il coupe aussi à la hantise de ne pas en avoir. Il coupe à cette souffrance qui depuis trop longtemps le déchire et l'abat sauvagement comme on abat un marteau sur un clou réticent, sortant sa tête du lot.
La société actuelle condamne le suicide, mais en elle-même, en son sein jaillit le mot MORT si fort qu'il nous rend sourd. Tout nous tire vers cet abîme profond et la société ose condamner le fait de tomber dans ce triste abîme. Ou est le probleme ? Sans doute au fond de nous. Parce que si l'on refuse de laisser le sens à notre vie, le sens qu'elle pourrait ou aurait pu avoir, alors c'est que l'on se juge assez mûr pour nous connaitre suffisamment, et décider si l'on doit vivre ou non. C'est dire que de toute maniere on sait comment l'on vivra, et préferer la mort à la souffrance, la fulgurante souffrance à l'éternelle langueur. Et bien que l'idée de la mort m'effraie encore, je ne peux qu'approuver toute personne ayant assez mûri pour exprimer cela.

Tres condamnable est mon discours et nombreux seront les gens à le réfuter. Ce n'est pas une incitation à quoi que ce soit, c'est juste une réflexion personnelle que je veux vous faire partager, afin que vous puissiez y répondre.

Alors que des gens qui ne voient pas le lendemain, qui ne voient en la mort qu'une délivrance trop attendue, qui ne la vénèrent pas mais la provoquent ou l'attendent, partent, certes trop tot, mais partent parce qu'ils en on fait le choix, parce que pour eux c'était LA véritable solution, si on peut parler de solution dans ces cas là, parce pour eux il n'existait pas assez d'échappatoire et que ceux qui existaient ne leur convenaient pas, moi je ne fais qu'admirer, parce que d'une certaine maniere, ils font preuve d'un courage et surtout d'une volonté sans limites.
Je ne dis pas que ce soit une bonne idée, loin de là.
Plusieurs fois on m'a dit que c'était du gâchis car un jeune ne connait rien à la vie, on m'a dit qu'on m'aimait, que je manquerais trop aux gens si je faisais ça, qu'ils tenaient trop à moi, que parler de ça était stupide et que ça n'avait meme pas lieu d'être abordé. Aujourd'hui j'essaie de dépasser ces préjugés et ces tabous, j'essaie simplement d'en parler librement.
Non pas que je cherche de l'aide, je me sens moi meme parfaitement bien Discussion sur le sens de notre vie... Mouais . Je cherche simplement à comprendre ce que les gens pensent, et à comprendre les gens. Et je sais que certaines personnes ici ont assez réfléchi à la question pour être aptes à répondre.

Pour reprendre les questions initiales, je ne saurais donner de réel sens à la vie. Sans doute le sens de notre vie n'est-il rien que celui qu'on lui donne... Pour moi, il ne peut guère en tout cas y avoir d'autre sens de maniere raisonnable, parce que nous sommes les seuls détenteurs de notre vie, et que par conséquent le sens de chaque vie est différent, car chaque vie est différente. Je ne saurais réellement que faire si je devais découvrir que notre vie n'est vouée qu'au malheur et à une destruction plus ou moins rapide de tout ce qui a été construit. Sans doute paniquerais-je, et j'ose penser que je ne serais pas le seul. Quand au fait qu'on ne peut connaitre le sens de sa vie qu'à sa mort, je n'y crois guère. On définit nous meme le sens de notre vie, plus ou moins inconsciemment, c'est ancré dans le profond de notre esprit, dans "l'inconscient" freudien et ce sens dicte nos comportements.
Peut-être ai-je totalement tort. Mais j'ai l'honneteté de chercher à répondre réellement à la question.

Ceci dit, tout n'est pas perdu, nous recherchons réellement le bonheur, le bonheur est ce à quoi nous aspirons tous, et qui palie notre détresse quelle qu'elle soit, meme la plus grande. Parce que le bonheur est ce vent d'espoir qui souffle lorsqu'il ne reste plus rien que des ruines là où auparavant il y avait la vie. Le bonheur est ce petit quelque chose qui est présent en certains moments dont on voudrait à jamais conserver la trace en nos corps et en nos vies. Et il nous fait vivre, mettre un pied devant l'autre pour avancer vers les horizons que l'on n'a pas encore découvert, parce que l'on croit fermement qu'il est derrière chaque tournant de la route sinueuse.



Voila, je ne sais pas trop ce que ça vaut, je n'ai pas encore relu (toujours ce freestyle) Je vous invite à répondre si le coeur vous en dit. Sinon, cette réflexion restera solitaire, car sans réponse.
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MessageSujet: Re: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitimeVen 1 Déc - 13:15:01

MODE FREESTYLE ON /

Bien, je fais partie des personnes ayant déjà eu une réflexion sur le sujet, comme nous en avons déjà parlé avec van, je vais tente de contribuer à cette réflexion en y apportant quelques idées personnels,

Je ne vais pas essayer de répondre à van, à chacune de ses questions et tenter de démontrer le contraire, je vais juste poser les bases de mes idées qui complèteront les siennes (enfin j’espère Discussion sur le sens de notre vie... Snif ).

Je ne prétends pas tenter d’influer sur les décisions de chacun, la liberté de choisir est à mon sens une donnée essentiel de notre démocratie, et c’est par ce choix que nous existons en tant qu’homme.

Si je devais résumer van (j’aime bien résumé Discussion sur le sens de notre vie... Gnigni ) , je me poserais cette question :
Faut-il vivre pour être heureux ou être heureux pour vivre ?

(Je sais que cela est un court résumé de sa réflexion, bien plus complète dans son intégralité Discussion sur le sens de notre vie... Snif ).

Pour être honnete avec moi-même et avec vous, il faut d’abord savoir qu’au cours de mon adolescence (mouvementé Discussion sur le sens de notre vie... Mouais ), je me suis posé la question de savoir si çà valait le coup de continuer, et après une période (relativement courte) j’avais décidé que non, j’ai donc tenter (sans succès pas besoin de le préciser Discussion sur le sens de notre vie... Jboude ) de mettre un terme à cette existence qui me semblait futile d’où ma compréhension quand une personne d’un jeun âge est amené à ce poser la question.

Bien maintenant que çà c’est dit, il faut savoir relativiser dans la vie (ce qui est quand même plus difficile quand on est jeune ou chaque évènement se traduit souvent par drame ou grande joie sans discerner correctement les choses), ce n’est pas un paradis je pense qu’on est tous d’accord la dessus mais ce n’est pas l’enfer non plus (sans aucune connotation religieuse de ma part je tiens à le préciser), c’est un peu entre les deux, fais de haut et de bas,

Je trouve personnellement que quitter ce monde de sa propre intiative, même si çà peux sembler courageux (du fait d’assumer ses actes et de choisir ) pour certains, c’est en vérité un acte que je qualifierais de lâche, car se n’est pas en fuyant devant les obstacles qu’on s’assume en tant qu’homme mais c’est en les affrontant debout et de face.

Après savoir si la vie vaut le coup d’être vécut, je sais que tous ceux qui liront mes mots , ayant un âge aussi avancé que le mien (en fait on est encore jeune les gars…. Discussion sur le sens de notre vie... Manga37 ) diront que oui, car il y a tellement de grande joie, de pur moment de bonheur à vivre dans une vie que çà ne peut valoir que le coup.

Quand au sens possible dans nos vies, je ne crois pas qu’il faille penser en ses termes, et pour répondre un minimum à la question initiale de van, ce n’est pas à la fin qu’on en connaît le sens à mon humble avis, c’est une route sur laquelle il existe un mouvement perpétuel avec des buts redéfinis en permanence, des priorités qui changent selon les évènements, des envies nouvelles qui peuvent naître à chaque moment, et c’est çà qui est bien….

Pour paraphraser un célèbre idiot : « la vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber » et c’est çà qui est bien.



/ MODE FREESTYLE OFF

c’est un début, et j’espère que van apprécieras……….je continuerais cette piste plus tard (j’ai pas le temps de bien poser mes idées , çà doit donc partir dans tous les sens là…alors désolé d’avance pour ceux qui vont lire…
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Chevalier Cain
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MessageSujet: Re: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitimeVen 1 Déc - 14:17:53

[MODE "LIVE" ON]

A mon tour d'essayer de discuter de ce point... J'étais aussi au courant de ce qui s'est passé Van et je compatis pour cette disparition tout d'abord...

Je pense que lors de l'adolescence (je ne donne pas de fourchette d'age car certains y sont encore à près de 30 balais, n'est ce pas Elendil? Laughing ) chacun doit se trouver une voie... Pour ma part ce n'a pas été facile tous les jours de la seconde jusqu'à mon entrée dans mon métier actuel... En plus faisant des études qui ne "produisent" rien et étant un peu glandeur en période hors scolaire cela n'arrangeait rien... En fait il a fallut et je pense que chacun de nous doit trouver la place qui est la sienne dans la société... Et tant que l'on ne sait pas l'idée de se réfugier dans La Mort nous a tous un jour ou l'autre titillé. Maintenant bie nque cela soit une forme certaine de courage je ne peux pas forcément l'approuver car il s'agit de partir à trouvant une solution radicale, la plus radicale qu'il soit et d'éviter ainsi les aléas de la vie.

Car il est clair que l'adolescence est parsemée de bons et d emauvaises choses et l'on se souvient plus des mauvais lorsqu'on est en plein dedans. Mais si tôt cette période révolue, en "murissant" et en se fixant (travail notamment et vie relationnelle plus stable), sans avoir l'aide d'un tiers et en étant confronté aux problèmes de la vie qutidienne les tracas existenciels s'effacent aux profits des soucis de tous les jours... Mais il y a bien de grands moments de bonheur... Je citerais par exemple d'après mon humble expérience les moments quotidiens de jeu avec son enfant.

Pour moi ce goût de La Mort s'estompe lorsque l'on se trouve enfin. je ne sais pas trop si je réponds a vos attentes mais voilà ce que je ressens. Je pens que je dois etre très Hors Sujet mais bon le MODE LIVE estactivé!

Après on pourrait essayer de quantifier ce qu'est une vie. D'un être cher ou d'une Mort violente tel qu on en voit tant dans les JT cela nous choque et nous émeut. mais à force de banalisation, j'aimerais bien savoir qui se souci des dizaines de morts quotidiens en Irak.

Je sens que je pars vraiment dans un autre chemin et je vais donc arrêter là pour l'instant car je ne veux pas que mon expérience de travail actuel soit relatée.

Pour simplifier je suis contre ce geste bien que je le comprenne... C'est un peu comme je sais plus qui l'a dit plus haut râté une longue vie de hauts et de bas mais c'est ce qui forge la vie des hommes.

[MODE "LIVE" OFF]
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Van Fanelia
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MessageSujet: Re: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitimeSam 23 Juin - 23:12:34

Je "up" un peu le sujet, mais je crois bien que de toute maniere, un sujet comme ça peut être "uppé" lorsque l'on estime que l'on a quelquechose à rajouter...

Déjà un an (tout du moins scolairement) que ce sujet est créé, et je n'arrive toujours pas à trouver ce quelquechose qui manque, parce qu'il manque quelquechose.

Est-ce le vide devant mes interrogations ? Le peu de réponses ? Je doute que quiconque ici ne soit nullement intéressé par le sujet. Je vous invite, encore une fois, à exprimer vos opinions, elles sont toutes bienvenues, et ont toutes leurs valeurs, même si vous avez l'impression de ne pas être à même de poster. N'ayez pas peur !

Déjà un an que Arnaud est mort, sans que je comprenne vraiment, sans que je me remette totalement de cet évènement. Un peu comme un blessure qui ne se refermerait pas. J'ai vaguement l'impression que ce sujet ou du moins cette réponse n'a plus sa place ici. Aucune importance, ce soir, j'ai besoin de poster, de m'exprimer.

Faut-il croire à une vie après la mort ?
Faut-il voir cette mort inévitable comme un déterminisme ? J'en doute.

Oui le doute est présent dans mon esprit, encore une fois. Une fois de trop, sans doute. (et sans jeu de mot Discussion sur le sens de notre vie... Mouais )
Je n'arrive toujours pas à concevoir que l'on puisse s'opposer au suicide, puisqu'il faut l'appeler par son nom.
Je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse espérer trouver véritablement le bonheur, ou une quelconque satisfaction à vivre.

Et pourtant je n'arrive pas non plus à concevoir de mourir, de tout laisser d'un seul coup, de tout abandonner.

Peut être certains "déchirements" actuels influent-ils sur ma réflexion, ce soir. Exprimons cependant le fond de ma pensée.
Mes tristes inquiétudes me reprennnent à grands pas, et petit à petit les jours à venir se voilent. Tout en même temps, ils se dévoilent. C'est comme un oscillation permanente. D'un côté je ne vois plus le lendemain, de l'autre côté, je sais très bien que lendemain sera ce qu'il est, ce qui a été prévu.
J'ai trop peur de vivre à nouveau, trop peur de montrer mes faiblesses, mes défauts, de me heurter aux angles tranchants de l'amour...
Je ne veux plus l'erreur, je ne veux plus non pus la réussite. J'aimerais juste vivre, être moi même et pouvoir me coucher chaque soir sans qu'un millier de questions m'assaillent, parce que j'y aurai répondu. Discussion sur le sens de notre vie... Gnia

Oui le suicide nous tend les bras, mais comme dit plus haut, ce n'est pas une solution, et c'est beaucoup trop facile. Et à côté, la Vie semble tellement dure.

Et puisqu'il ne faut pas chercher de sens à notre vie (dixit Elendil) il me faut au moins chercher ma vie, me chercher. L'ennui, c'est que je ne me trouve pas, nulle part, de quelque manière que ce soit. Je ne me trouve pas parce que je n'ai pas la sensation d'exister, d'être réellement moi-même.
J'ai besoin de soutiens, de béquilles, mais lorsque je crois avoir trouvé, ma béquille soudainement se dérobe alors même que je m'apprêtais à m'appuyer dessus. D'elle il ne reste que l'énergie mise à la trouver, et à m'adapter à elle. Ou du moins à tenter de m'adapter à elle.

Je sors (probablement) d'un nouvel échec personnel et n'en retire qu'une chose : Qu'il est nécessaire de ne pas s'attacher aux gens. Alors que je sais très bien que je ne demande qu'une chose, que je puisse m'attacher durablement aux gens, justement.
Je suis perdu comme un papillon aveuglé par une lampe, et même si je sais très bien que la lampe me brûlera, je me rapproche, à chaque battement d'aile, de cette fameuse lampe (désolé d'utiliser des images, mais je n'arriverais pas à trouver les mots sans ces images, j'espère que vous comprendrez tout de même ce que je veux dire Discussion sur le sens de notre vie... Mouais )

Puisqu'il ne faut pas chercher de sens à notre vie, alors pourquoi sommes nous là ? Je crois que là est ma vraie question. Je vous invite à y répondre.

Il est vrai qu'on pourrait simplement penser que nous sommes là parce que nous avons été créés, et qu'au fond, il ne faut pas vraiment chercher de pourquoi, juste se contenter de vivre. Mais l'homme est ce qu'il est, il a ses questions propres (du moins, c'est ce qui est censé être) et cette question, bien qu'elle me soit propre, j'aimerais vous la faire partager parce qu'elle me semble importante. Il est inconsevable pour moi de vivre sans question.
Par ailleurs, on pourrait penser que nous sommes là pour être heureux et vivre à terme dans le bonheur. Mais il me semble avoir déjà démontré plus haut que cette éventualité n'avait pas vraiment de sens.
Une autre réponse, pourrait être que nous sommes là parce que nous sommes là. Qu'il n'y a aucune raison à rien, que seul le présent est réellement, que le passé n'a aucune valeur parce qu'il est passé, et que le futur non plus n'a pas de valeur parce qu'il n'est pas encore. Ce qui rejoint par certains points la pensée de St Augustin dans ses confessions.

Mais d'un autre côté, il me semble que nous sommes là pour expérimenter notre vie, souffrances, désirs, bonheurs éphémères. Parce que notre vie est comme cette fameuse boîte de chocolats. Elle nous a été offerte, et se demander pourquoi on est là revient à se demander pourquoi on nous a offert cette boîte de chocolats. Et la réponse, c'est que la boîte est dans nos mains parce "qu'on" avait envie de voir comment on s'en sortirait avec cette boite de chocolats.
Dans cette optique là, je me sens comme manipulé par une invisible force supérieure, comme fruit d'une grande expérience, comme un animal en cage dont on observe les réactions. Et naturellement, cette idée me révolte. Je refuse de n'être que le fruit d'un vulgaire désir. Je veux être plus, avoir quelquechose de différent, d'unique, que les autres "fruits de vulgaires désirs" n'ont pas. Et je n'arrive pas à trouver ce fameux quelquechose.



J'espère ne pas avoir été trop long, et que quelqu'un répondra....
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odon
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MessageSujet: Re: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitimeDim 24 Juin - 8:19:58

C'est un sujet archi sensible que tu abordes ici Van.
Je n'ai pas de réponses à t'apporter. Juste, peut-être, mon expérience personnelle.
Faite de doutes, tout aussi désespérés que les tiens.
Si l'attraction qu'exerçait la mort a complètement disparu, les doutes, eux, sont restés.
La révolte aussi, la colère, l'ennui parfois qui fait se demander si on est bien vivant finalement.... et bien d'autres saloperies auxquelles il est impossible d'échapper quand comme toi, on se remet en question.

Ce genre d'évènement constitue un tel traumatisme qu'il est normal de se poser et de tenter de trouver une explication à ce qui constitue somme toute le plus grand mystère de la vie: la mort.

Pour ma part, la première fois que j'y ai été confronté, c'était à l'âge de douze ans.
Un copain de classe, qui dominait ses camarades de la tête et des épaules, solide comme un roc, gentil et intelligent, sensible et si prompt à défendre les plus faibles.... c'est le souvenir que j'ai en tout cas.
Un jour, il n'est plus venu en cours et quelques semaines plus tard, nous apprenions qu'il était mort d'un cancer.
Douze ans. Il s'appelait Julien, et aujourd'hui encore, 20 ans après, j'ai les yeux qui piquent en pensant à lui.

Je sais que cette histoire ne relève pas du suicide. Mais cette confrrontation à la mort était particulière.
C'était révoltant, injuste, et surtout inacceptable.
Un enfant qui meurt, c'est inacceptable.
Alors, en cherchant des réponses de plus en plus compliquées à mesure que le temps passait, j'ai fini par me rendre à l'évidence : la seule chose d'inéluctable en ce monde, la seule certitude que nous ne pouvons pas dérober à nos sens, c'est qu'un jour ou l'autre, il faudra bien mourir.
C'est tout aussi intolérable.
Si cette évidence fait partie de chacun de nous, il est parrticulièrement difficile d'accepter que ce soit la seule chose certaine et immuable.

Plus encore, lorsqu'on on a 16 ans. Alors oui, comme beaucoup, j'ai été fasciné par le suicide.
Non, comme un renoncement, mais comme un choix de vie, une alternative à ce qui m'entourait.
Pour couronner le tout, j'étais féru d'histoire antique et les cultures que j'approchais ne considérait pas le suicide comme un péché, bien au contraire.
Les auteurs latins que j'appréciais en parlaient comme d'un acte noble...dont il ne fallait pas faire grand cas, un truc normal quoi.

Quand un ado lit ce genre de choses, écrites de la main de ceux qu'on présente comme les esprits les plus brillants de l'humanité, c'est clair qu'il se laisse convaincre facilement, surtout si ses antécédants présentent unn terrain favorable à l'épanouissement de telles idées.

Puis un jour, à l'unif, j'ai fait une rencontre. Non, pas la brunette qui m'a appris un tas de trucs rigolos (encore que...) mais un cours fondamental en histoire qui s'appelle la critique historique.
Il s'agit d'une méthodologie qui a pour but dans un premier temps, d'élever le doute au rang de roi absolu devant les sources qui se présentent à l'historien pour lui permettre d'établir la vérité historique.
Critique externe, interne, historiologie, historiographie... pour la première fois, on m'apprenait à tout mettre en doute et à m'assurer que c'était ce qu'il fallait faire...Le seul credo : le doute.

Je vais passer sur les étapes magnifiques qui m'ont permis de poser un regard neuf sur ce qui semblait si banal, pour en venir au résultat.

Ce prof, vieux, à demi aveugle, m'a ouvert les yeux sur une chose inouïe : la vérité n'est pas unique.
Il y a la vérité sacralisée, judiciaire, historique.... qui se démarquent toutes de ce à quoi elles aspirent : la réalité.
La vérité, quelle qu'elle soit, est une reconstruction humaine de la réalité. Concept que nous ne pouvons appréhender parfaitement car pour cela, il faudrait un esprit omniscient, omniprésent et doté d'une capacité de synthèse incroyable.
De plus, la vérité, une fois établie, n'est pas immuable. Combien de temps pour établir de manière certaine que la terre n'est pas plate? Combien de siècles passés dans l'ignorance même de ce qu'est un proton?
Ce prof, serré dans son costume tout raide, qui semblait représenter tout ce qui est établi et à mes yeux, ce n'était pas un bon signe, nous donnait l'ordre de ne pas le croire, nous demandait d'affûter notre esprit critique et de le confronter à notre vie quotidienne.

La révolte est restée, la colère aussi, la douleur de penser quelques fois que nos vies semblent inutiles, mais j'ai appris à objectiver ce que moi-même je vois, et je ressens.
Mettre les choses en perspective, s'en détacher et faire en sorte que le désir dont tu penses que nous sommes les jouets, ce soit le mien.
Parce que ce n'est pas la réponse qui importe, mais bien la question.

Tout le questionnement que tu poses est sain. Et la recherche de la vérité (sur nous mêmes, sur la vie, sur la mort, sur l'amour...) est une quête sans fin.
Tu as l'esprit critique, Van, il te faut juste le tourner vers ce qui est autour de toi plus souvent que vers toi-même.
Et le suicide est une quête autocentrique. Aucune des questions que tu poses, ne peut trouver de réponses sans que tu te connaisses vraiment.
Et pour te connaître, il faut que tu apprennes à discerner les choses qui t'entourent et qui font de toi ce que tu es.

C'est la rasion pour laquelle aujourd'hui, j'ai renié mes chers vieux scribouillards latins et grecs car leurs réalités n'étaient pas celle d'aujord'hui. Leur opinion face au suicide ne peut en aucun cas se transposer au monde dans lequel nous vivons.

J'ai conscience d'avoir répondu un peu à côté de la plaque.
Mon but n'est pas de t'apporter des réponses mais de faire en sorte que tes questions soient orientées vers l'objetcif que tu poursuis.
Et j'ajoute, mais faut-il le dire, que je suis à ta disposition si tu désires une précision dans ce que j'ai abordé plus haut.
Mais bon, je te préviens, je peux vite devenir chiant quand on ne m'arrête pas Razz
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adib
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MessageSujet: Re: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitimeJeu 31 Déc - 13:23:06

Mettre fin a ses jours est une chose assez horrible, nous donnons nous meme un sens a notre vie, en se levant le matin, on décide que l'on va faire quelque chose, que nous ne vivons pas passivement.
La vie que nous vivons, nous etres humains, c'est celle que l'on crée, en effet, nous sommes tous différents et aucune vie ne se ressemble.
Le choix de mourire peut etre un choix de délivrance, de facilité selon moi car nous n'avons plus le courage de se battre pour avoir une vie meilleur.
Nous cherchons tous le bonheur, malgres un lot de souffrance seulement nous n'atteindront jamais le bonheur ultime car la vie est ainsi.
Se donner la mort est horrible, la vie nous a ete donner, nous ne nous devons pas de la rejeter mais de la vivre pleinement, avec son lot de bons et mauvais moments.
Lorsque nous sommes jeunes, nous ne savons pas réellement de quoi la vie est faite, on vie au jour le jour, sans penser au lendemain et a ce que peut nous apporter la vie.

Je crois dur comme fer que la vie peut etre belle si nous nous en donnons les moyens, il y aura toujours des difficultés mais c'est a nous de ne pas faiblir et de gagner se combat constant que l'on mene contre la dificulté.
Chaque dificulté que nous rencontrons et que nous passons nous rendent plus fort pour la suite.

On doit vivre notre vie et non la subire.
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MessageSujet: Re: Discussion sur le sens de notre vie...   Discussion sur le sens de notre vie... Icon_minitime

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